[{"@context":"http:\/\/schema.org\/","@type":"BlogPosting","@id":"https:\/\/wiki.edu.vn\/en2fr\/alpamayo-wikipedia\/#BlogPosting","mainEntityOfPage":"https:\/\/wiki.edu.vn\/en2fr\/alpamayo-wikipedia\/","headline":"Alpamayo \u2014 Wikip\u00e9dia","name":"Alpamayo \u2014 Wikip\u00e9dia","description":"L’Alpamayo est l’un des pics les plus remarquables de la cordill\u00e8re Blanche, dans les Andes p\u00e9ruviennes. 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Il culmine \u00e0 5\u00a0947\u00a0m\u00e8tres d’altitude. Il est situ\u00e9 pr\u00e8s du hameau d’Alpamayo, entre les quebradas de Los Cedros et d’Arhuaycocha, dans le district de Santa Cruz, dans la r\u00e9gion d’Ancash. Il a \u00e9t\u00e9 proclam\u00e9 \u00ab\u00a0plus belle montagne du monde\u00a0\u00bb par le magazine Alpinismus en 1966[1].  Son nom en quechua, Allpamayu, vient d\u2019allpa, \u00ab\u00a0terre\u00a0\u00bb, et mayu, \u00ab\u00a0rivi\u00e8re\u00a0\u00bb, soit \u00ab\u00a0rivi\u00e8re boueuse\u00a0\u00bb). Il est \u00e9galement connu localement sous le nom de Shuytu rahu ou Shuyturaju, \u00ab\u00a0sommet oblong\u00a0\u00bb en quechua[2].Table of Contents  Situation[modifier | modifier le code]Topographie[modifier | modifier le code]Ascensions[modifier | modifier le code]La \u00ab\u00a0plus belle montagne du monde\u00a0\u00bb[modifier | modifier le code]Articles connexes[modifier | modifier le code]Liens externes[modifier | modifier le code]Situation[modifier | modifier le code]L’Alpamayo est l’un des sommets du cha\u00eenon du Santa Cruz, le plus septentrional de la cordill\u00e8re Blanche.Topographie[modifier | modifier le code]Avec une pente moyenne de 60 degr\u00e9s, l’Alpamayo forme une pyramide de glace presque parfaite et particuli\u00e8rement photog\u00e9nique. Les locaux aiment \u00e0 l’appeler \u00ab\u00a0La m\u00e1s bella monta\u00f1a del mundo\u00a0\u00bb, c\u2019est-\u00e0-dire \u00ab\u00a0la plus belle montagne du monde\u00a0\u00bb, d\u00e9signation qu’il partage avec le Cervin, en Europe, et l’Ama Dablam en Himalaya.[r\u00e9f.\u00a0n\u00e9cessaire] Cette montagne comporte deux cimes reli\u00e9es par une courte ar\u00eate ac\u00e9r\u00e9e\u00a0:le sommet sud, point culminant (5\u00a0947\u00a0m)\u00a0;le sommet nord (5\u00a0930\u00a0m\u00e8tres).Son glacier couvre une superficie de 4,69\u00a0km2[3].\u00c0 partir de 1932, des exp\u00e9ditions austro-allemandes organis\u00e9es par le Club alpin allemand (Deutscher Alpenverein) arrivent dans la cordill\u00e8re Blanche. Elles sont dirig\u00e9es par les professeurs Philip Borchers, Hermann Kinzl et Erwin Schneider de l’universit\u00e9 de Munich en Allemagne et de l’universit\u00e9 d’Innsbruck en Autriche. Ils publient les meilleures cartes des cha\u00eenes de montagnes d’Ancash et le livre Cordillera Blanca, Per\u00fa en 1950. Ainsi, cette ann\u00e9e-l\u00e0, deux photographies du Nevado Alpamayo sont publi\u00e9es pour la premi\u00e8re fois, attirant l’attention sur sa beaut\u00e9 incomparable. En 1862 d\u00e9j\u00e0, Antonio Raimondi avait d\u00e9crit la cordill\u00e8re Blanche et publi\u00e9 son premier livre, Las riquezas minerales del departamento de Ancash (en fran\u00e7ais\u00a0: La richesse min\u00e9rale du d\u00e9partement d’Ancash), comprenant la premi\u00e8re carte d’Ancash.  En Europe, le livre de Kinzl et Schneider suscite une grande attention et se traduit par l’arriv\u00e9e \u00e0 Ancash de plusieurs exp\u00e9ditions. En 1948, une exp\u00e9dition suisse du club alpin acad\u00e9mique de Zurich se rend sur place. Elle est dirig\u00e9e par Fr\u00e9d\u00e9ric Marmillod et compos\u00e9e de Ruedi Schmid, Bernhard Lauterberg et Fritz Sigrist[4].En 1951, c’est au tour d’une exp\u00e9dition franco-belge conduite par George Kogan et Raymond Leininger. Apr\u00e8s plusieurs ascensions, ils explorent en d\u00e9tail les terres de la famille Romero Roma\u00f1a, Hacienda Colcas, et parviennent \u00e0 r\u00e9aliser l’ascension du Hualcayan par le ca\u00f1\u00f3n del Pato, ils traversent la lagune de Cullicocha, jusqu’\u00e0 atteindre la lagune de Jancarurish, au pied de l’Alpamayo. Ils traversent ensuite le glacier et ses crevasses et escaladent la cr\u00eate nord jusqu’\u00e0 atteindre le sommet nord de l’Alpamayo, qu’ils pensaient \u00eatre le sommet principal. Ils prennent soin de ne pas marcher sur les corniches, car ce sont ces m\u00eames corniches qui avaient provoqu\u00e9 l’\u00e9chec de l’exp\u00e9dition de l’exp\u00e9dition suisse de Zurich en 1948.Ascensions[modifier | modifier le code]1951 – Premi\u00e8re ascension du sommet nord par Georges et Claude Kogan, Jacques Jonguen, Raymond Leininger et Maurice Lenoir[5]1957 – Premi\u00e8re ascension du sommet sud par G\u00fcnter Hauser, Berhard Huhn, F. Knauss et Horst Wiedmann, le 20 juin1966 – Premi\u00e8re traverse film\u00e9e entre les deux sommets. Les Britanniques, soutenus financi\u00e8rement par la BBC, Dennis Gray, D. Bathgate, R. Smith, S. Amatt et C. Burnell r\u00e9alisent l’ascension le 8 juillet 1966[6].1966 – Ouverture d’une voie sur la cr\u00eate orientale par les Allemands P. Gessner, H. Schmidt, M. Steinbeis et J. Koch le 7 ao\u00fbt 1966.1969 – Ar\u00eate est par H. Schmidt et W. Weinzierl, au cours d’une exp\u00e9dition allemande dirig\u00e9e par Klaus Schreckenbach1975 – Ouverture de la voie Ferrari sur la face sud-ouest par les Italiens Casimiro Ferrari, A. Liati, B. Borgonovo, A. Zoia Pino Negri et P. Castelnuovo, le 23 juin 1975.La \u00ab\u00a0plus belle montagne du monde\u00a0\u00bb[modifier | modifier le code]  L’Alpamayo vu du nord-ouest.En 1965, l’andiniste p\u00e9ruvien C\u00e9sar Morales Arnao re\u00e7oit une lettre du r\u00e9dacteur en chef du magazine allemand Alpinismus de Munich, l’invitant \u00e0 envoyer au nom du P\u00e9rou les photos des montagnes p\u00e9ruviennes susceptibles de participer au Concours de photographie sc\u00e9nique, qui devrait d\u00e9terminer quelles \u00e9taient les dix plus belles montagnes du monde. Les experts, apr\u00e8s s’\u00eatre r\u00e9unis en 1966 en Allemagne, examinent les photographies de 47 montagnes. L’Alpamayo obtient la majorit\u00e9 des votes, r\u00e9coltant les votes de C\u00e9sar Morales Arnao (P\u00e9rou), Adams Carter (\u00c9tats-Unis), Piero Nava (Italie) et Gunter Hauser (Allemagne). Il est suivi par le K2, \u00e0 la fronti\u00e8re entre Chine et Pakistan, le Cervin \u00e0 la fronti\u00e8re italo-suisse, le Fitz Roy \u00e0 la fronti\u00e8re entre l’Argentine et le Chili, le mont Blanc et les Grandes Jorasses \u00e0 la fronti\u00e8re entre la France et l’Italie, le Siniolchu en Himalaya, le Machapuchare et l’Ama Dablam au N\u00e9pal, et le Weisshorn en Suisse[7].L’Alpamayo est accessible depuis la ville de Caraz, \u00e0 2\u00a0250\u00a0m d’altitude (\u00e0 467\u00a0km de Lima), \u00e0 l’extr\u00e9mit\u00e9 nord du Callej\u00f3n de Huaylas (Huaylas, Ancash), par une piste de 28\u00a0km jusqu’\u00e0 la ville de Cashapampa \u00e0 2\u00a0900\u00a0m. De l\u00e0, une marche de 22\u00a0km le long de la quebrada Santa Cruz, jusqu’au secteur de Quisuarpampa, \u00e0 4\u00a0000\u00a0m d’altitude, o\u00f9 un chemin vers le nord, permet de remonter la quebrada Arhuaycocha, jusqu’au camp de base, \u00e0 4\u00a0300\u00a0m d’altitude.On recense pas moins de 13 voies pour r\u00e9aliser l’ascension de l’Alpamayo. Parmi les plus connues\u00a0: la voie Ferrari, dans la face sud-est d\u00e9sormais la plus utilis\u00e9e, la voie alternative fran\u00e7aise (ou basco-fran\u00e7aise) et la voie des Japonais. L’ascension de l’Alpamayo dure 5 \u00e0 7\u00a0jours. Actuellement, les exp\u00e9ditions remontent les gorges d’Arhuaycocha, escaladant la face sud-ouest (voie Ferrari), avec une cotation D (difficile).Articles connexes[modifier | modifier le code]Liens externes[modifier | modifier le code]Sur les autres projets Wikimedia\u00a0:\u2191 (es) Edson Plasencia S\u00e1nchez, \u00ab\u00a0Glaciares Andinos, p. 45.\u00a0\u00bb [archive] [PDF], 21 juin 2012\u2191 (es) \u00ab\u00a0Nevado Alpamayo\u00a0\u00bb, sur Inventario Tur\u00edstico del Per\u00fa, MINCETUR\u2191 (es) \u00ab\u00a0Inventario nacional de Glaciares\u00a0\u00bb [archive] (consult\u00e9 le 1er juillet 2017)\u2191 Roger Frison-Roche, Histoire de l’alpinisme, Arthaud, 2017(lire en ligne), p.\u00a0180\u2191 Maurice Lenoir, \u00ab\u00a0Cordillera Blanca\u00a0\u00bb, La montagne (revue du Club alpin fran\u00e7ais), no\u00a0356, janvier – mars 1952, p.\u00a03 \u00e0 8\u2191 Dennis Gray, \u00ab\u00a0South America, Peru, Cordillera Blanca, Alpamayo\u00a0\u00bb, sur americanalpineclub.org, 1967\u2191 (es) Archivo del Museo Andino Peruano que fue fundado en 1972 – Oficina Regional de Cultura."},{"@context":"http:\/\/schema.org\/","@type":"BreadcrumbList","itemListElement":[{"@type":"ListItem","position":1,"item":{"@id":"https:\/\/wiki.edu.vn\/en2fr\/#breadcrumbitem","name":"Enzyklop\u00e4die"}},{"@type":"ListItem","position":2,"item":{"@id":"https:\/\/wiki.edu.vn\/en2fr\/alpamayo-wikipedia\/#breadcrumbitem","name":"Alpamayo \u2014 Wikip\u00e9dia"}}]}]