Saint-Hilaire-de-Brethmas — Wikipédia

Saint-Hilaire-de-Brethmas [sɛ̃.t‿ilɛʁ də bʁɛtmas] est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d’Alès, l’Avène et par deux autres cours d’eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Hilaire-de-Brethmas est une commune urbaine qui compte 4 598 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l’agglomération d’Alès et fait partie de l’aire d’attraction d’Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Hilairois ou Saint-Hilairoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l’église Saint-Hilaire, inscrite en 1963.

Saint-Hilaire de Brethmas est une commune située dans l’agglomération d’Alès.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré suivant[1].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000


  • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 929 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 3 km à vol d’oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 991,7 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 33 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[13] :
la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[14].

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Hilaire-de-Brethmas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee[Note 5],[15],[I 1],[16].
Elle appartient à l’unité urbaine d’Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l’occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (48,3 %), zones urbanisées (26 %), cultures permanentes (11,2 %), forêts (5,5 %), prairies (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[17].

L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d’un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d’évaluer simplement et rapidement les risques d’un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d’inondation (TRI) d’Alès, regroupant 37 communes autour d’Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[20], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l’ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21],[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1988, 1992, 1993, 1995, 1997, 1998, 2001, 2002, 2010 et 2014[23],[18].

Carte des zones d’aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Hilaire-de-Brethmas.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d’engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 781 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1781 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l’exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l’inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d’une canalisation de transport d’hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d’Andorge, un ouvrage de classe A[Note 7] doté d’un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].

La grotte de La Rouquette a fait l’objet d’importantes fouilles par le Groupe Alésien de Recherches Archéologiques notamment dans les années 1990. Successivement utilisée par le groupe de Ferrières (3400-2700 avant J.-C.) puis par le groupe de Fontbouisse (2800-2300 avant J.-C.), elle a livré de nombreuses céramiques, des éléments de parure ainsi que des objets en cuivre[30]. Deux stèles anthropomorphes fragmentaires ont également été retrouvées[31].

Au Moyen Âge, St Hilaire de Brethmas faisait partie avec Vézénobres et Montèzes du marquisat De Montmoyrac dont furent titulaires les De Serinhac, membres de la milice du Temple, et après leur élimination, les De Maubuisson, les Du Puy de Cendras, les de Tremolet de Robiac puis les Demstrex.
C’est à Saint-Hilaire de Brethmas que se déroulèrent le , au pont d’Avène, les premières négociations directes entre Jean Cavalier, initialement le plus important chef camisard, et le marquis de La Lande, mandaté par le maréchal de Villars. Ces négociations se poursuivirent jusqu’à une paix accordée par Louis XIV, par un texte qui parvient à Nîmes le . Après un très bref passage au service du roi, Cavalier et une petite troupe de fidèles, craignant pour leur liberté, s’évadent en août vers la Suisse. Durant ce temps, la guerre des Cévennes est poursuivie par les autres chefs camisards, jusqu’à leur défaite complète fin 1704[32].

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brethmas-Avesnes[33].

Blason de Saint-Hilaire-de-Brethmas Blason
D’or à la croix celtique de gueules, au comble losangé de sable et d’argent.
Détails

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Le climat de Saint Hilaire est mesuré depuis 2014 à l’aide des relevés de la station météorologique de Saint-Hilaire-de-Brethmas qui se situe dans le secteur de La Jasse de Bernard.

Le climat est caractérisé par des crues fréquentes en automne de la rivière L’Avène

La plus vieille écriture connue du nom de la paroisse est issue de la cartographie de la seigneurie d’Alais, en 1376, où l’on trouve la paroisse de Saint Ylari de Breto Manso.
On trouve l’orthographe actuelle au XIVe siècle et on constate que la paroisse était dédiée à saint Hilaire qui fut archevêque d’Arles, dans la première moitié du Ve siècle.
L’origine de Brethmas est des plus claires : formée de Bretho, nom propre du propriétaire d’un Mas. Ce dernier mot dérive du latin Mansus, et désigne dans le Midi une habitation de campagne[34].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2020, la commune comptait 4 598 habitants[Note 8], en augmentation de 9,48 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
650 534 595 620 645 738 676 868 939
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 014 1 007 956 959 1 016 926 941 940 966
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 034 1 087 1 067 1 036 1 162 1 264 1 271 1 293 1 553
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 022 2 413 2 761 2 843 3 470 3 619 4 099 4 257 4 182
2015 2020
4 174 4 598
Histogramme de l’évolution démographique

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 960 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 4 678 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 320 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage

2008 2013 2018
Commune[I 9] 8,4 % 11 % 9,4 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s’élève à 2 536 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d’actifs (64,3 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 26,3 % d’inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu’en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l’aire d’attraction d’Alès, du fait qu’au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 889 emplois en 2018, contre 1 015 en 2013 et 1 101 en 2008. Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 701, soit un indicateur de concentration d’emploi de 52,3 % et un taux d’activité parmi les 15 ans ou plus de 52,9 %[I 13].

Sur ces 1 701 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 340 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 2,9 % s’y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n’ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d’activités[modifier | modifier le code]

455 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Hilaire-de-Brethmas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d’activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

Secteur d’activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 455 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
37 8,1 % (7,9 %)
Construction 95 20,9 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
145 31,9 % (30 %)
Information et communication 12 2,6 % (2,2 %)
Activités financières et d’assurance 11 2,4 % (3 %)
Activités immobilières 15 3,3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
65 14,3 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
38 8,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 37 8,1 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l’hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu’il représente 31,9 % du nombre total d’établissements de la commune (145 sur les 455 entreprises implantées à Saint-Hilaire-de-Brethmas), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d’affaires en 2020 sont[42] :

  • Euro Pilot Car, services auxiliaires des transports terrestres (5 019 k€)
  • Delta Industrie Service – Dis, fabrication d’ordinateurs et d’équipements périphériques (4 564 k€)
  • Bazar Aubenas, commerce de gros (commerce interentreprises) d’autres biens domestiques (3 922 k€)
  • Cevennes Materiels Ales, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (3 871 k€)
  • CP France, commerce de gros (commerce interentreprises) de quincaillerie (2 673 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[43]. En 2020, l’orientation technico-économique de l’agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 29 22 19 18
SAU[Note 15] (ha) 430 553 391 276

Le nombre d’exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 22 en 2000 puis à 19 en 2010[45] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l’échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[46],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 430 ha en 1988 à 276 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne reste stable à 15 ha[45].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L’amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. La distance est calculée à vol d’oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d’aire d’attraction des villes a remplacé en celle d’aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l’Union européenne.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. L’impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l’Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L’établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l’unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L’orientation technico-économique est la production dominante de l’exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d’une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d’actualiser les données sur l’agriculture française et de mesurer son poids dans l’agriculture européenne[44].
  1. IGN, « Évolution de l’occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l’évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l’écran.
  2. « Cartographie interactive de l’exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d’attraction de villes. », sur l’observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 – Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 – Carte du nombre d’exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 – Carte du nombre d’exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 – Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l’Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine – définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d’Alès » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d’attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 – Ménages fiscaux de l’année 2018 à Saint-Hilaire-de-Brethmas » (consulté le ).
  8. « REV T1 – Ménages fiscaux de l’année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b« Emp T1 – Population de 15 à 64 ans par type d’activité en 2018 à Saint-Hilaire-de-Brethmas » (consulté le ).
  10. « Emp T1 – Population de 15 à 64 ans par type d’activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 – Population de 15 à 64 ans par type d’activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d’attraction des villes 2020 », sur site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 – Emploi et activité en 2018 à Saint-Hilaire-de-Brethmas » (consulté le ).
  14. « ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 – Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 – Nombre d’établissements par secteur d’activité au 31 décembre 2019 à Saint-Hilaire-de-Brethmas » (consulté le ).
  17. « DEN T5 – Nombre d’établissements par secteur d’activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie – European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. « Le climat de la France au XXIe siècle – Volume 4 – Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  5. « Observatoire régional sur l’agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
  6. « Station Météo-France Deaux – métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-Hilaire-de-Brethmas et Deaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France Deaux – fiche climatologique – statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Saint-Hilaire-de-Brethmas et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac – Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  11. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac – Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac – Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF la « vallée moyenne des Gardons » – fiche descriptive », sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) – Répartition des superficies en 15 postes d’occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. a b et c« Les risques près de chez moi – commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas », sur Géorisques (consulté le )
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  20. « Liste des territoires à risque important d’inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
  21. « cartographie des risques d’inondations du TRI d’Alès », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
  22. « 0 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
  23. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 – chapitre Risque inondation.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l’observatoire national des risques naturels (consulté le )
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  26. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Article R214-112 du code de l’environnement
  28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  29. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  30. Marc Bordreuil et Marie-Christine Bordreuil, Roches ornées, roches dressées. Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en Pyrénées de l’Est, Actes du colloque en hommage à Jean Abélanet, Université de Perpignan (24-26 mai 2001), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (lire en ligne), Recherches sur quelques rites funéraires en Languedoc au Néolithique final, p. 139-149.
  31. Jules Masson Mourey, « Deux stèles anthropomorphes inédites du Néolithique final gardois : Jonquières (Cannes-et-Clairan) et La Rouquette n°2 (Saint-Hilaire-de-Brethmas) », Bulletin de la Société préhistorique française,‎ , p. 140-143 (lire en ligne).
  32. Source : Mémoires de Jean Cavalier sur la guerre des Camisards, traduits et annotés par Frank Puaux – Mémoires sur la guerre des Camisards, Ed. Payot, Paris, éd. 1987
  33. a et bDes villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
  34. Extrait du livre Saint Hilaire de Brethmas aux portes d’Alès de l’Abbé René André
  35. « Saint-Hilaire-de-Brethmas : avec les voisins, deux anciens maires », Midi Libre,‎ (lire en ligne)
    « Deux anciens maires de la commune étaient présents, Gérard Roux et son prédécesseur Émile Maurin. ».
  36. [PDF] « L’école maternelle Émile-Maurin a été inaugurée », Alès Agglo 100% info n°61, , p. 29.
  37. « Saint-Hilaire-de-Brethmas: Gérard Roux passe le relais à Alain Cheyrézy », Midi Libre,‎ (lire en ligne)
    « Maire depuis 31 ans, il ne représentera pas et soutient son adjoint. […] Gérard Roux est maire de la commune depuis 1983. ».
  38. « Saint-Hilaire-de-Brethmas (Gard) : Jean-Michel Perret élu maire », Midi Libre,‎ (lire en ligne).
  39. L’organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  42. « Entreprises à Saint-Hilaire-de-Brethmas », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  43. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) – Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  44. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  45. a et b« Fiche de recensement agricole – Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas – Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Fiche de recensement agricole – Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
  47. « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )